Description
David Roberts (1796–1864) "The Holy Land, Syria, Idumea, Arabia, Egypt, and Nubia" 1842-1849, 6 volumes monumentaux à planches en pleine page en couleurs et illustrations en noir dans le texte.
Lithographié par Louis Haghe (1806–1885) avec une description historique par le Rev. George Croly VOLS. I-III] (1780–1860), et William Brockedon [VOLS. IV-VI] (1787–1854). Ed. London : F. G. Moon, 1842–49.
Reliure en maroquin rouge à dos titré et numérotation à l'or et décor riche doré entre nerfs, 3 premiers avec les 3 tranches dorées et les 3 derniers dorés sur la tête.
Folio Impérial / In-plano H. 63 cm.
Notes
Cet ouvrage est l'une des plus importantes sensations orientaliste parmi les éditions d'art de l'ère mi-victorienne", il dépasse tous les projets lithographiques antérieurs en taille de gravures et a été l'une des publications les plus coûteuses du dix-neuvième siècle. Le graveur Haghe a été décrit par le Metropolitan Museum of Art comme "le meilleur et le plus prolifique lithographe de l'époque". Selon le professeur Annabel Wharton, il s'est avéré «le plus répandu et le plus durable des rendus du XIXe siècle de l'Orient diffusés en Occident». Elle représente également l'apothéose de la lithographie en couleurs.
Uzi Baram a écrit: «De la critique de Said de l'orientalisme, il est clair que Roberts a créé des paysages pittoresques qui incarnaient les préoccupations et l'imagerie britanniques, des paysages qui ont été traduits pour le regard occidental. Roberts (en 1838-39) n'a pas simplement capturé les paysages de Palestine; comme les autres orientalistes , il a façonné une image de la Terre Sainte plutôt que de représenter tout ce qu'il voyait. "[1]
Meyers déclare que Roberts «orientalisait l'idéal pittoresque dans un cadre levantin», [2] et Proctor écrit que les images n'étaient pas une représentation exacte mais plutôt une invention de l'imagination occidentale. [3] Bendiner a proposé de multiples influences sous-jacentes au style orientaliste de Roberts, y compris sa conscience sociale, son goût opulent, sa confiance en soi, son sens de l'histoire, les rivalités internationales contemporaines et les questions religieuses de l'époque. [4]
-1. Baram, Uzi (2007). "Images of the Holy Land: The David Roberts paintings as artifacts of 1830s Palestine". Historical Archaeology. 41 (1): 106–117. JSTOR 25617429. p.111.
-2. Meyers, Eric M. (1996). "The British and American Rediscovery of the Holy Land in the Early-Nineteenth Century and David Roberts". In Davies, W.D.; Meyers, E.M.; Schroth, S.W. (eds.). Jerusalem and the Holy Land Rediscovered: The Prints of David Roberts (1796 1. 35
-3. Proctor, J. Harris (1998). "David Roberts and the ideology of imperialism". The Muslim World. 38 (1): 47–66. doi:10.1111/j.1478-1913.1998.tb03645.x. P. 47-66.
-4. Bendiner, Kenneth (1983). "David Roberts in the Near East: Social and religious themes". Art History. 6 (1): 67–81. doi:10.1111/j.1467-8365.1983.tb00794.x. P. 78
Condition
reliure postérieure vers 1870, bon état général, dernier vol. en couleur, les 4 et 5 sont colorés, les 1 à 3 sont en deux teintes, 3 volumes dorés sur tête et 3 volumes entièrement dorés sur les trois tranches. Tome 1 : Petite ouverture entre les pages de garde et le feuillet. Quelques planches plus courtes de marges, légères rousseurs et oxydation. Tome 2 : Petit éraflure dans un coin de la reliure, rousseurs, lègères traces d'humidité, lègères traces d'oxydation, quelques planches plus courtes. Tome 3 : pl. 27 manquante, quelques rousseurs, quelques traces d'humidité qui gondole très légèrement le papier, défauts de papier au début du volume et à la fin du volume, tâches de mouillures. Tome 4 : Rousseurs, petites déchirures sur le frontispice, déchirure bg sur la page de titre. Tome 5 : Rousseurs, reliure légèrement frottée. Tome 6 : Rousseurs, quelques pages brunies. Quelques rares pages éparses avec petites déchirures.
